Marc-Arthur Kohn, le traditionnel

De Bourg-en-Bresse, jusqu’à Genève, en passant par Deauville, Cannes, Monte-Carloet pour finir à Paris, Marc-Arthur Kohn est une figure emblématique en matière de ventes aux enchères. Depuis qu’il a ouvert sa Maison de vente aux enchères Marc-Arthur Kohn en 1994, il ne cesse d’attiré les clients qui lui confient l’expertise et l’évaluation de leurs œuvre afin de les mettre en, vente. Il attire également les collectionneurs de part le monde, mais aussi des institutions en tout genre telles que les musées et les conservatoires.

Une Maison qui se distingue des autres

Se trouvant en plein cœur de Paris, notamment dans le Triangle d’Or, la Maison Marc-Arthur Kohn attire aussi bien les collectionneurs, les experts, les historiensque que les
conservateurs tout comme le grand public qui se passionne pour l’art. Munit de
son marteau, il officie pendant les ventes privées et les ventes aux enchères
ouvertes au public pour répondre aux attentes des personnes qui souhaitent
acquérir un œuvre d’art. En effet, la Maison organise en moyenne près de dix
ventes par an, et cela en bénéficiant de la connaissance d’une équipe
d’experts.

Cette enseigne se caractérise non seulement par son savoir-faire mais aussi par les nouvelles tendances technologiques grâce à des matériels de pointes. Grâce à des idées novatrices, cette maison se distingue également dans le marché de l’art. Vous pouvez
télécharger depuis le site de la Maison des catalogues réalisés par le commissaire
priseur lui-même afin d’avoir une vue d’ensemble sur les œuvres mis en vente au
cours de ces ventes aux enchères. Se trouvant sur l’avenue Matignon, ce studio
contribue aussi à la réussite des ventes officiées par la Maison Marc-Arthur
Kohn
.

La passion, la clé de la réussite de la Maison Marc-Arthur Kohn

En plus d’être un professionnel dans le domaine où il œuvre, Marc-Arthur
Kohn
est aussi un passionné du métier qu’il exerce. Après s’être entouré de
puissants soutiens au cours de son expérience, il est devenu un. Aussi, il a pu
présenter des objets d’art de grande valeur à de nombreux collectionneurs. Cela
lui a également permis de contribuer à l’émergence des collections reconnues
dans le monde ainsi que des artistes contemporains méconnus de la société.

Grâce à ce professionnalisme qui anime son équipe, Marc-Arthur Kohn a également su mettre en valeur le « produire en France », ce qui caractérise sa Maison par rapport aux
concurrents. L’objectif était de stimuler le marché mais aussi de préserver
l’emploi, ce qui était une perspective précurseur au cours des dernières années
mais qui s’incrit parmi le concept de l’enseigne elle-même.

Marc-Arthur Kohn est aujourd’hui un acteur incontournable dans le marché artistique français, d’autant plus qu’il continue d’alimenter l’envie des amateurs d’art qui
souhaitent effectuer une expertise de leurs ouvrages afin de les authentifier.
Fort de ses 40 ans d’expérience, il n’a jamais deçu les personnes qui ont fait
appel à ses connaissances, que ce soit des particuliers ou des professionnels.

Quelques conseils pour commencer à acheter de l’art dans une galerie

Que vous achetiez des œuvres d’art en tant qu’investissement, que vous ajoutiez un sujet de conversation à votre environnement ou que vous reflétiez votre propre personnalité, la collection d’œuvres d’art améliorera certainement votre vie. Comme il existe une pléthore de types d’art 2D et 3D disponibles, la tâche peut être un peu difficile. Vous vous demandez peut-être où vous commencez à trouver un art qui vous parle, qui correspond à votre style de vie et à vos besoins et qui respecte votre budget ?

Vous voudrez peut-être visiter des galeries d’art contemporain en tant que source d’art. Ces galeries ont une présence physique, et souvent en ligne, où vous pouvez acheter des œuvres d’art. De nombreuses galeries auront certains types d’art ou de styles dans lesquels elles se spécialiseront :

  • figuratif,
  • abstrait,
  • réalisme,
  • intérêt local,
  • etc.

Certaines galeries se concentreront sur la 2D, d’autres sur la 3D et certaines allient à merveille. Pour cet article, nous essayons de répondre à la question suivante : « Quelles informations souhaiteriez-vous que les nouveaux collectionneurs connaissent avant de pénétrer dans votre galerie? ».

Dans un monde parfait, les visiteurs seraient en mesure de ressentir l’impact de ce travail et d’être pris en compte chaque fois qu’ils franchiront la porte. Cependant, nous ne vivons pas dans un vide, et il est difficile pour les gens d’entrer sans idée préconçue de ce à quoi s’attendre. Plusieurs fois, les gens entrent et font un cercle rapide, jetant un coup d’œil sur l’art. Ils s’attendent à ce qu’ils attirent leur attention comme le fait la publicité – et parfois même. Parfois, cependant, l’art est subtil et complexe, et le spectacle est conçu pour provoquer la pensée ou l’émotion.

Le souhait d’un galeriste serait que les visiteurs et les futurs collectionneurs connaissent la patience avant de venir. Ils doivent être ouverts d’esprit ou, mieux encore, vides d’esprit, afin qu’ils soient prêts à apprécier véritablement l’art. Ce n’est pas grave si vous ne comprenez pas tous les concepts. Ne soyez pas intimidé par l’art. Posez des questions et parlez au galeriste. Il y a une histoire derrière chaque pièce, et si cela vous intéresse, la galerie ou l’artiste aimerait bien éplucher pour vous les couches d’oignon.

Avant d’entrer dans une galerie, vous devez faire vos devoirs

Si vous envisagez d’acheter, connaissez le standard et la fourchette de prix de la galerie. Personnellement, je ne m’inquiète pas du fait que les prix soient choqués, car, une fois que vous parlé avec le artistes et le galeriste, vous comprenez mieux pourquoi le travail est facturé à ce niveau. N’ayez pas peur de poser des questions ! Un bon galeriste devrait avoir le temps, la patience et les connaissances nécessaires pour répondre à toutes vos questions. Alors, si vous avez la chance de visiter pascal robaglia galerie, vous pouvez poser vos questions.

Si vous sentez que vous êtes en mesure d’acheter une pièce et que vous souhaitez connaître les méthodes de paiement de la galerie, n’hésitez pas à demander. Les plans de paiement font partie intégrante des activités de la galerie. Un plan facilite également les achats des collectionneurs maintenant, ainsi que de leurs futures pièces de collection.

Soyez honnête avec vous-même et la galerie. Si vous n’êtes pas actuellement sur le marché pour acheter, informez le galeriste dès le départ. Votre situation pourrait changer dans le futur. La communication est essentielle pour établir de bonnes relations avec la galerie afin de ne pas se sentir gêné lors de la lecture de nouvelles œuvres ou expositions.

Art pour le peuple

L’art est agréable. Ne vous concentrez pas sur le médium qu’est l’art ou le style de l’art. Concentrez-vous sur ce que vous aimez. Quelle œuvre d’art est présente que vous ne pouvez pas vous arrêter de regarder ou de penser ? Découvrez ce que l’art attire votre regard, arrêtez-vous et profitez-en.

Comment publier un livre sur internet ?

Vous venez de mettre un point final à votre histoire ? Vous êtes fier de ce que vous avez écrit et vous souhaitez le partager avec le plus de monde possible ? Ecrire un livre, un roman ou autre est une grande étape dans la vie d’un écrivain, mais une autre étape tout aussi importante arrive après le point final de votre histoire, sa publication. Comment publier votre livre sur internet, dans un premier temps pour ne pas perdre de temps, et peut-être vous faire repérer par une maison d’édition ? Voici quelques astuces qui pourront sans doute vous aider pour vous lancer et publier votre livre sur internet.

Soigner la mise en forme de votre livre

Dans un premier temps, avant de publier un livre, il sera indispensable pour vous, ainsi que vos lecteurs potentiels, de découvrir un livre parfait, qui donnera envie d’être lu et découvert par une grande partie de votre cible de lecteurs. Pour cela il va falloir penser à certaines choses qui peuvent être évidentes mais qui peuvent tout changer :

• Soigner la mise en page de votre livre. C’est un point plus qu’évident, mais il est important que celle-ci soit bien faite pour que l’expérience lecture de votre lecteur soit la mieux possible et pour qu’il puisse mieux plonger dans votre histoire.
• Faire des relectures régulières pour supprimer le plus possible de fautes d’orthographe et de syntaxe. Cette étape est très importante car les lecteurs ne pardonnent généralement pas lorsqu’un roman est bourré de fautes ou de non-sens etc.
• Penser à la couverture et à la quatrième de couverture. Ce sont ces deux couvertures, surtout la première, qui vont le mieux représenter votre ouvrage. Il est donc très important de bien la confectionner pour qu’elle puisse attirer efficacement votre cible de lecteurs.
• Choisir le bon format de publication. Pour publier sur internet il est recommandé d’opter pour le format numérique, ebook, epub de votre roman, il sera alors accessible à tout moment. Pourquoi pas disposer de quelques formats papiers pour que vous puissiez les envoyer à certains blogueurs ou autres.

Bien choisir votre plateforme d’édition

Une fois que votre roman est entièrement finalisé, vient l’étape de la publication sur internet et sur les différentes plateformes de publications en ligne. Les plus courantes sont généralement gratuites, toutefois, renseignez-vous bien sur les différentes commissions que peuvent prendre les plateformes et choisissez celles qui sera la plus rentable pour vous mais aussi la plus pratique pour vos futurs lecteurs.

Communiquer et échanger avec vos lecteurs potentiels

De nos jours, il vous sera indispensable de partager sur les réseaux sociaux votre passion pour l’écriture et votre roman. Il existe de nombreuses communautés littéraires sur les différents réseaux sociaux qui sont très actives et réactives, n’hésitez donc pas à partager et à échanger avec des passionnés. Plus vous serez naturel, plus il vous sera simple de partager votre roman et de discuter avec des lecteurs potentiels, il vous faudra simplement vous lancer et vous inscrire.

Connaître le secret du sculpteur d’animaux en 3D en bois

Divers types de dessins sont actuellement exposés ici et là, des images sur tableau, des images sur papier, des images sur ordinateur, etc.… Chacun détient un talent assez original pour ses œuvres, mais pour ce qui est de l’originalité, Mori Koro a ébahi les passionnés d’art en effectuant de fabuleuses sculptures d’animaux.

Un jeune talentueux épatant

sculture

Mori Koro est un japonais de 51 ans ayant vécu au Canada depuis maintenant une vingtaine d’années. Il est très connu pour ses conceptions de sculptures d’animaux en 3D, réalisés uniquement à partir de bois.
L’incroyable talent de cet artiste ne peut être que reconnu par tout le monde, ses œuvres de sculpture d’animaux sont plus que réalistes avec leurs têtes et leurs membres trop bien sculptées. Notez qu’il utilise des outils simples tels qu’un rabot électrique pas cher par exemple.

Les étapes de cette magnifique conception

Pour ce faire, Mori Koro utilise des buches qui tombent des cèdres rouges à l’Ouest de Canada. Cet artiste talentueux tient ainsi à préserver l’environnement et donc ne jamais couper les arbres encore en vie.
En général, l’élaboration de ces œuvres magnifiques se fait en 4 étapes. L’artiste commence son travail en dessinant la forme souhaitée directement sur le tronc d’arbre, en crayon. Il procède ensuite au taillage du bois, en suivant ces traces précédemment écrites sur l’arbre. Il continue ensuite ce taillage afin de donner un peu plus d’espace sur la partie supérieure, pour ensuite exposer le dos de l’animal ou des animaux en question. Pour terminer son œuvre, il effectue une amélioration de ces formes pour obtenir ces fameuses sculptures d’animaux en 3D.

Toutes les créations de Mori Koro se basent sur des animaux qui se reposent, ou des animaux qui rampent dans un tronc d’arbre, favorisant ainsi leur décor beaucoup plus réaliste. Vous pourrez ainsi découvrir des oursons qui se reposent sur les bords d’un arbre en faisant reposer leurs pattes sur les rebords inférieurs. Il a également sculpté deux écureuils qui eux ont adopté les mêmes positions que celles des oursons, mais dans un arbre un peu ouvert, tout en étant accolés. Vous aurez également l’occasion d’admirer un petit écureuil qui fait sortir sa tête de sa petite cachette en haut de l’arbre, puis un autre écureuil qui tente de monter à son tour pour rejoindre son ami.

Ce ne sont que des exemples d’œuvres accomplis par cet artiste. Visitez son compte Facebook ou son site web pour que vous puissiez voir plus de sculptures.

Comment réussir la prise de vue d’une œuvre d’art ?

Photographier une œuvre d’art sous son meilleur jour n’est pas facile lorsque le photographe n’est pas doté d’un véritable talent. Cependant, il peut apprendre à maitriser la lumière ou à se servir des réflecteurs comme un pro. Voici un guide qui en dit plus long.

Prise de vue par rapport à la lumière

Photographie et lumière

Avez-vous une grande passion pour la photographie au point de vouloir photographier des toiles et des œuvres d’art comme un véritable artiste ?Dans ce cas, vous avez intérêt à maitriser la lumière et à écarter la zone d’ombre.

Il faut faire en sorte que le sujet soit éclairé d’une façon homogène. Toutes les parties de celui-ci doivent être exposées au soleil. Vous devrez donc opérer des prises de vue à l’extérieur tout en utilisant des réflecteurs pour parvenir à un meilleur résultat.

Lorsque vous prenez en photo un tableau, éteignez le flash de votre appareil au risque de créer des reflets désagréables. En outre, un trépied vous est utile au moment du shooting. Si vous décidez de partir loin, là où il fait beau, il est judicieux de choisir un sac photo pratique afin de vous faciliter la vie. Ainsi, vous ne risquez pas d’oublier tous les équipements (focale standard ou longue, un appareil mobile ou un ordinateur portable disposant un programme de retouche…).

Par ailleurs, le photographe doit prêter attention à la couleur de la lumière du jour ou de n’importe quelle source lumineuse parce qu’elle détermine le teint qui domine sur la photo. Il est dans ce cas inévitable de réaliser la balance des blancs.

Retouche photo

Une retouche des images peut s’avérer nécessaire afin de retrouver les tons originels de l’œuvre d’art à photographier.

Ces couleurs se transforment à la prise de vue, de ce fait, il est astucieux de les modifier par le biais d’un logiciel de traitement. Si vous avez par exemple l’habitude d’utiliser Photoshop, vous pouvez redéfinir le blanc pur en sélectionnant une pipette correspondante. Puis, cliquez sur une partie de l’image, histoire de prélever une teinte proche de celui de la toile. Vous pouvez faire de même pour obtenir le noir d’origine pour obtenir une photo avec un aspect plus réaliste.

Vous pouvez créer des lignes de repères sur lesquels vous alignez correctement votre image. Cela évite les déformations éventuelles tout en facilitant le recadrage de la photo dans son ensemble. Les parties extérieures de celle-ci sont à effacer avec le logiciel de traitement.

Œuvres d’art & dégradation du papier

Les causes de vieillissement naturel du papier

Le papier présente naturellement dans sa composition des éléments qui, en vieillissant, se dégradent et participent à la fragilisation des œuvres. Le papier est essentiellement constitué de fibres de cellulose. Le processus naturel de vieillissement casse les molécules constituant les fibres du papier de façon lente et irréversible.

Le degré et la vitesse de détérioration dépendent d’une part de l’instabilité chimique des matériaux constitutifs et d’autre part des facteurs extérieurs de dégradation comme l’environnement, les conditions de rangement et de manipulation. Initialement, des chiffons de lin, de chanvre et de coton étaient recyclés pour fabriquer le papier.

Au milieu du XIXème siècle, l’utilisation de fibres de bois a engendré une baisse importante de la qualité du papier. Ces papiers comportent beaucoup plus d’impuretés et les fibres utilisées sont beaucoup plus courtes qu’auparavant. Il en résulte une plus grande fragilité et une moins bonne conservation dans le temps. Le nouveau procédé d’encollage à l’alun et à la colophane ainsi que l’utilisation de produits chimiques pour blanchir certaines pâtes à papier sont également responsables de cette instabilité.

Les facteurs de dégradation du papier

La température et l’humidité

Les températures élevées accélèrent la dégradation des matériaux instables présents au sein des œuvres mais également parmi les techniques graphiques. Associées à une forte humidité, elles favorisent également le développement des micro-organismes responsables de la moisissure des matières organiques. A l’opposé, les températures basses rendent le papier friable. Les écarts trop brusques de température peuvent provoquer des dégradations physiques comme des fendillements ou des décollements. De même de trop grandes fluctuations du taux d’hygrométrie provoquent des variations dimensionnelles menant également à des fendillements et des décollements, ou bien encore à des déformations.

La lumière

La lumière qu’elle soit naturelle (soleil) ou artificielle (lampe), dégage essentiellement deux types de rayonnements aussi dangereux l’un et l’autre pour les œuvres d’art :

  • Les rayons infrarouges : présents en grande quantité dans la lumière naturelle, ils produisent une élévation de la température et ont un effet desséchant sur les matériaux organiques, tel que le papier, le vieillissement sera alors plus rapide
  • Les rayons ultraviolets : présents en grande quantité dans la lumière produite par des lampes halogènes ou à fluorescence, et dans une moindre mesure dans la lumière du soleil, ils provoquent, par exemple, le jaunissement des œuvres exposées.

Les micro-organismes

Les micro-organismes susceptibles de s’attaquer aux œuvres sont des champignons (comme les moisissures) et des bactéries. Ces organismes se nourrissent des matières qu’ils dégradent. Les bactéries sont capables de dégrader de nombreux matériaux en les modifiant et les fragilisant. La plupart des moisissures se développent entre 4 et 30°C et seulement lorsque l’humidité relative dépasse les 60%. Les dégradations observées sont l’apparition de tâches indélébiles de couleurs diverses et un affaiblissement du papier, jusqu’à parfois leur destruction totale.

Les insectes

Certaines conditions sont propices au développement des insectes. Ils s’attaquent alors aux objets ou documents contenant de la cellulose pour se nourrir. Ainsi, une température et une humidité élevées, une mauvaise ventilation, un nettoyage insuffisant et irrégulier, la présence de nourriture, la mauvaise étanchéité des portes et des fenêtres, le mauvais état du bâtiment et l’intégration dans l’environnement d’objets déjà contaminés sont les principales causes de développement des insectes. Les dégradations provoquées par les insectes sont progressives et peuvent aller de simples trous épars dans les objets à leur destruction totale Les insectes utilisent les matériaux organiques pour se nourrir et pour faire leurs nids. Ils créent des dommages physiques pour déposer leur œufs (galeries), et chimiques par l’intermédiaire de leur larves. Ces dernières secrètent des substances qui dégradent la matière organique afin de la rendre comestible.

La pollution

Elle se présente sous la forme de gaz et de particules solides, toutes deux dangereuses pour les œuvres. La pollution atmosphérique est une des premières causes externes d’altération chimique. Parmi les gaz polluants les plus corrosifs présents dans l’air d’une ville, il faut citer les composés soufrés (les dioxydes et les trioxydes de souffre), les composés azotés comme l’oxyde d’azote ou encore l’ozone. Ces composants réagissent avec l’humidité de l’air et forment des composés accélérant la dégradation des œuvres, comme par exemple de l’acidité. Les particules minérales, métalliques ou organiques présentes dans l’air peuvent contribuer à catalyser certains processus de dégradation. Elles peuvent également favoriser la croissance de micro-organismes toujours présents dans l’atmosphère (pollen, spores…).

L’action de l’homme

Un certain nombre de dégradations sont liées aux mauvaises manipulations des œuvres par l’homme. Ainsi la manipulation d’un dessin d’une seule main peut provoquer des torsions, induisant l’apparition de plis sur l’œuvre. De même, deux dessins posés les uns sur les autres sans isolation provoquent des frottements et une usure de la technique graphique. Ces mauvaises habitudes risquent ainsi d’entrainer l’apparition de tâches et de déchirures. Pour finir, les consolidations ou les restaurations effectuées par des personnes inexpérimentées peuvent causer des détériorations irrécupérables.

Les principes de la restauration

La restauration d’arts graphiques correspond à la restauration d’œuvres principalement constituées de matériaux organiques d’origine végétale (papier, carton) ou animale (cuir, parchemin). Ces catégories rassemblent des objets très divers tels que les livres, les dessins, les affiches ou encore les cartes. Ils peuvent être soit plans ou alors tridimensionnels. Notons qu’ils sont aussi définis par la technique qui est utilisée en vue de transmettre leurs messages (manuscrit, dessin, imprimé…).

La restauration répond à certaines règles et objectifs. Tout d’abord, elle doit assurer la pérennité de l’œuvre, c’est-à-dire la préserver le plus longtemps possible et dans les meilleures conditions. D’autre part, elle doit permettre de retrouver une certaine lisibilité de l’œuvre, en rendant un sens aux formes et représentations qui peuvent avoir été partiellement endommagées au cours du temps. Pour finir, la restauration doit impérativement respecter l’intégrité de l’œuvre. Ainsi, son sens premier ainsi que les matériaux la constituant doivent être préservés et ne doivent pas être affectés pas les interventions réalisées.

La restauration répond également à certains principes de déontologie qu’il est impératif de respecter et qui guide le restaurateur dans son travail. Tout d’abord, tous les matériaux employés pour la restauration doivent présenter une stabilité physique et chimique dans le temps et être compatibles avec le ou les matériaux constitutifs de l’œuvre. D’autre part, toute intervention réalisée sur une œuvre doit être réversible, cela afin de pouvoir à tout moment retrouver l’état initial de l’œuvre, sans que celle-ci soit endommagée. Pour finir, les interventions réalisées sur les documents doivent rester visibles afin de bien pouvoir discerner quelle partie du document est d’origine et quelle partie est restaurée. Cela doit bien entendu ne pas gêner la lisibilité de l’œuvre.

La culture passe-t-elle par l’école ?

Que lire pendant les vacances ? C’est la question à laquelle ce dossier apporte quelques réponses sous la forme d’une liste de propositions concrètes à l’usage des écoliers, des collégiens et des lycéens… et de leurs parents… et sous la forme d’une réflexion sur les relations entre la culture et l’école..

C’est les vacances : soulagement, détente et lectures.

C’est l’occasion où, pour joindre l’utile à l’agréable, les élèves, encouragés par leurs parents, demandent aux enseignants de leur conseiller les ouvrages qui permettront d’entretenir leur culture générale et, au besoin, de prendre un peu d’avance sur le programme de l’année à venir. Très bonne initiative ! Nous avons essayé, en marge de ce dossier, d’indiquer quelques pistes.

Mais c’est aussi l’occasion de se questionner sur la place privilégiée que l’on attribue au « chef-d’œuvre » à l’intérieur du panthéon de la « Culture »… et sur celle que l’on accorde généralement aux autres manifestations de la pensée humaine.

Au moment où des médias s’alarment de voir l’autobiographie d’un ancien chanteur à la mode figurer dans une liste d’ouvrages étudiés en vue du bac, on peut en effet s’interroger sur le rôle que joue l’école vis-à-vis de la transmission du patrimoine culturel. Mais on peut tout autant s’interroger sur cette indignation et se demander de quelle façon l’école peut éduquer aux faits de culture.

Au même moment, en effet, des adolescents, confondant la réalité et la fiction, utilisent leur téléphone portable pour filmer des scènes de violence dont ils ont été tout à la fois témoins, metteurs en scène et diffuseurs sur internet. La question est bien de savoir comment fonder une culture productrice d’humanité dans une société perpétuellement à la recherche de ses repères.

La culture s’enseigne-t-elle ?

De quelle culture parle-t-on ?

Tendances de la musique actuelle

Le dodécaphonisme

A peu près au moment où la première représentation à Paris en 1913, du Sacre du Printemps de STRAVINSKY bouleverse le monde artistique, l’Autrichien ARNOLD SCHOENBERG (1874-1951) établit les principes du dodécaphonisme, musique « sérielle », fondée sur l’emploi systématique des douze sons de la gamme chromatique, présentés dans un ordre préétabli et immuable abolissant toute notion de tonalité. Son Pierrot Lunaire (1912) en apparaît comme la première illustration marquante. Ses compatriotes, ANTON WEBERN (1883-1945) et ALBAN BERG (1885-1935) dont l’opéra Wozzek (1925) révolutionne le théâtre lyrique, deviennent ses disciples. Pendant un certain temps, BELA BARTOK (1881-1946) se laisse entraîner dans cette voie. IGOR STRAVINSKY, même, dans sa dernière manière, sacrifie à cette nouvelle technique. L’Allemand PAUL HINDEMITH en subit également l’influence.

Le jazz

Dans le panorama de la musique au XXe siècle, on ne peut passer sous silence deux de ses aspects très particuliers, l’un vocal, le negro spiritual, l’autre essentiellement instrumental, le jazz, nés tous deux aux États-Unis.

Sorte de cantique religieux d’une profonde nostalgie, le negro spiritual amalgame des éléments empruntés aux complaintes ancestrales et aux chorals protestants anglo-saxons. Postérieur au negro spiritual, le jazz apparaît à la Nouvelle-Orléans dans les premières années du XXe siècle. Les rythmes syncopés et heurtés, l’emploi de nombreux instruments à percussion, le sentiment très fruste – voire barbare – qui se dégage de cette musique frénétique et hallucinante, provoquent un vif intérêt dans l’Europe d’après 1918, et influencent incontestablement l’écriture traditionnelle. L’Américain Georges Gershwin (1898-1937) a même utilisé, sans guère les adapter, des fragments de musique de jazz dans des œuvres d’un style parfois discutable conçues pour un orchestre symphonique classique (Rhapsody in Blue, Un Américain à Paris) ou pour la scène (Porgy and Bess).

Les recherches actuelles

En ce milieu du XXe siècle, nul ne peut prévoir vers quelles destinées s’orientera désormais la musique, tant foisonnent les courants les plus opposés.  De la classe d’Olivier Messiaen au Conservatoire de Paris, sont issus de jeunes compositeurs d’avant-garde, tel Pierre Boulez, qui tentent de renouveler les aspects de la musique. La jeune école italienne compte également à l’heure actuelle de nombreux représentants : Luigi Dallapiccola tout acquis au dodécaphonisme, et Gian-Carlo Menotti fidèle à l’écriture classique, symbolisent les deux tendances principales. La musique anglaise, en sommeil depuis le XVIIIe siècle reprend du prestige avec Vaughan Williams et Benjamin Britten. Dans tous les pays d’Europe, comme outre-Atlantique, se manifeste une vive intensité créatrice qui abolit 1es cloisonnements d’écoles nationales.

Après l’introduction dans l’écriture de l’atonalité, de la bitonalité et de la polytonalité, des recherches de sonorités se poursuivent, parfois dans la confusion. Apparition de nouveaux instruments, mélange de timbres inédits et insoupçonnés jusqu’ici, stylisation et synthèse des bruits aboutissant à la création d’une musique dite concrète, d’une musique électronique, fort éloignées des aspects traditionnels, laissent présager une transformation de nos habitudes musicales. Mais ces techniques scientifiques, qui élargissent le champ des connaissances humaines, ne pourront jamais supplanter l’art véritable, expression des nuances les plus secrètes et subtiles de la sensibilité et de l’émotion.

La musique religieuse

Au XVIe siècle, Flamands et Italiens prennent la tête du mouvement musical, et c’est à Palestrina que revient la gloire d’avoir porté la musique polyphonique à son plus haut degré de perfection.

Ecole italienne

GIOVANNI PIERLUIGI DA PALESTRINA, né à Palestrina en 1526, mourut à Rome en 1594. Il consacre toute sa vie à la musique liturgique. D’abord organiste et maître de chapelle de l’église de sa ville natale, on le trouve successivement maître de chant des enfants de chœur de la chapelle Julia à Saint- pierre de Rome, chanteur à la Chapelle Sixtine maître de chapelle à Sainte-Marie-Majeure, puis à Saint-Pierre de Rome. La musique religieuse, menacée par le concile de Trente à cause de sa complexité et de certaines tendances profanes, retrouve grâce à lui et à quelques-uns de ses contemporains, sa simplicité et sa sérénité primitives. Son œuvre, destinée surtout à l’église, comprend quatre-vingt-treize messes, cent soixante-dix-neuf motets et deux livres de Lamentations. Le grand mérite de Palestrina, c’est d’avoir atteint l’idéal des polyphonistes qui l’ont précédé, unissant à l’élégance et à la pureté mélodiques, toute la science contrapuntique des maîtres franco-flamands. Un sens moderne de l’harmonie intervient dans ses compositions, et sa musique chorale sans accompagnement (a cappella) symbolise toute son époque.

École espagnole

Les règnes de Charles Quint et de Philippe II correspondent en Espagne à une période d’épanouissement musical, tant dans le domaine profane (chanson polyphonique) que dans la musique vocale religieuse avec VICTORIA (1535- 1608 environ) en particulier, et la musique pour orgue brillamment illustrée par ANTONIO DE CABEZON (1500-1566), entre autres.

École franco-flamande

A la brillante école néerlandaise appartient ROLAND DE LASSUS, né à Mons, dans le Hainaut vers 1520, mort a Munich en 1594. A l’inverse de Palestrina, dont toute la vie s’écoule dans son pays natal, il ne cesse de voyager en Italie, en France, en Angleterre. en Allemagne, assimilant facilement tous les styles. En 1560. le duc de Bavière lui confie la direction de sa chapelle, place qu’il garde jusqu’à sa mort. L’aisance de son écriture, la diversité et la puissance de sa production, son extraordinaire fécondité (il compose deux mille œuvres, dont une cinquantaine de messes, sept cents motets ou répons, de nombreuses chansons), et son inépuisable imagination font de Roland de Lassus le musicien le plus original de son époque.

Musique protestante

En Allemagne, au XVIe siècle, l’art musical marque un certain retard sur celui des pays voisins. Mais la Réforme lui donne un élan nouveau. LUTHER ( 1483-1546), admirateur passionné de la musique sous toutes ses formes et compositeur de chants religieux, introduit dans l’Eglise réformée dont il est le promoteur, les cantiques à une ou plusieurs voix, en langue vulgaire, chantés par l’assemblée des fidèles. Sous le nom de Chorals, ces cantiques deviennent le centre de la liturgie protestante, et leur influence sur le développement de la musique allemande se fait sentir durant de longues années, si l’on constate la place essentielle qu’ils occupent dans l’œuvre de J.-S. Bach. En France, CALVIN adopte sensiblement les mêmes usages, essayant d’arranger des Psaumes avec la collaboration poétique de Clément Marot. Quelques musiciens calvinistes (GOUDIMEL, CLAUDE LE JEUNE) en écrivent une harmonisation assez austère, qui ne manque pas de grandeur. Toutefois, l’esprit français, épris de liberté dans l’expression de sa pensée artistique, n’accepte pas, dans son ensemble, ces tendances nouvelles trop rigides qui s’adaptent mieux au caractère germanique.